La native d’Harlem avait prévenu. Sa nouvelle tournée mondiale, dans la foulée de « The element of freedom », allait être la plus spectaculaire de sa jeune mais déjà incroyable carrière. Star du r’n'b mâtiné de soul en même pas dix ans, Alicia Keys souhaite faire passer le message lors de ce tour du monde, qui faisait étape ce samedi à Anvers.
Il est 21 heures et des poussières lorsque le vacarme au sein du Sportpaleis prend des proportions assourdissantes. Chauffés par Prince, James Brown, Bob Marley ou Michael Jackson qui s’échappent des enceintes, Les paires de pieds tambourinent de plus belle dans les allées lorsque les lumières s’éteignent. Les téléphones portables ou i-phone sont prêts à dégainer quand sur des immenses écrans à hauteur d’homme défilent des images de catastrophes et de guerre. L’image d’Alicia apparaît brouillée comme si elle est la dernière survivante d’un monde perdu. On découvre ensuite la star prisonnière dans une cage avec un danseur qui s’agite autour d’elle et fait tourner la prison de la belle. Qui en profite pour envoyer « Love is blind ».
Tout au long des 100 minutes d’un concert ultra professionnel et léché, Alicia Keys, comme en mission, nous enverra des messages subliminaux. On y croise des images de Kennedy à Dallas, plus tard ce sera Marley, Kennedy (encore), Gandhi ou Lady Di à la sauce Warhol quand ce ne ne sont pas des mots comme « Combat » ou « Tenacité » qui s’inscrivent en lettres grasses sur les écrans.
Alicia Keys a trois choristes sur lesquels elle s’appuie, deux (d)étonnants batteurs, un bassiste, un guitariste et un claviériste et outre son danseur cité plus haut, elle se charge de beaucoup de parties de claviers mais aussi de piano. Chantre de l’amour, elle en rappellera plusieurs fois l’importance de sa voix de miel. Finalement, si visuellement, l’ensemble a fière allure, le spectacle est assez sobre par rapport à ceux de Madonna ou de Lady Gaga. Elle ne change que trois fois de vêtements, n’est pas dans la frime bling-bling même si elle a son public bien en main et elle ne ménage pas ses efforts.
Des 22 chansons jouées samedi, nous retiendrons la version bien rentre-dedans de « Another way to die », fruit de sa collaboration avec Jack White pour la bande originale d’un James Bond, un « Pray for forgiveness » qui nous a semblé sincère, quelques tubes à la « No one » et surtout l’ «Empire state of mind (part II) broken down » en guise d’unique rappel.
Les photos du concert
PHILIPPE MANCHE
pipoca
17 mai 2010 à 16 h 01 min
assisté au concert et franchement un peu plat :-/
al
17 mai 2010 à 22 h 56 min
oui moi je dis tres bien pro et tout mais un peu fort les enceintes qd meme sinon sympa tout de meme
Chasseur Immobilier Annecy
20 mai 2010 à 2 h 28 min
Cette artiste est bourrée de talent !