Jusqu'à 25 ans, 80% des jeunes sont des Tanguy
Tanguy. Son nom est devenu célèbre grâce au film d’Etienne Chatiliez, l’histoire d’un jeune homme qui refuse de quitter le domicile parental.
Teaser: Tanguy d’Etienne Chatiliez par DVDPost
Concernant ce phénomène, les #25ans semblent être un âge charnière.
D’après les dernières statistiques belges, 80% des jeunes de 18 à 24 ans habitent chez leurs parents.
De 25 à 34 ans, la proportion tombe à 14,9%.
Ce phénomène, qui touche principalement les hommes, est tout à fait typique de notre génération. Le concept en lui-même se diffuse après 2001, date de sortie du film de Chatiliez.
Claire Gavray, sociologue à l’Institut des Sciences humaines et sociales de l’Université de Liège, décèle plusieurs facteurs explicatifs.
-La hausse du nombre d’années d’étude ;
-L’allongement de la période d’insertion professionnelle ;
-Les difficultés croissantes d’accès à un emploi durable ;
-Le prix souvent élevé des logements dans les centres urbains ;
-Le divorce. Certains jeunes pourraient prendre parti du parent qui souffre de la séparation et vouloir combler le manque. D’autres s’habitueraient au contraire parfaitement à la recomposition familiale, un argument en plus pour rester à la maison ;
-Les évolutions culturelles récentes : valorisation de la jeunesse, du plaisir et du bonheur individuel, peur de l’engagement, attirance pour une culture « régressive » caractérisée par une peur de grandir, nostalgie de la jeunesse, difficulté à s’engager.

Selon Claire Gavray, l’ensemble de ces facteurs jouent en faveur du phénomène depuis un quart de siècle. « Mais conjointement on peut voir des phénomènes inverses : des jeunes qui se mettent plus tôt en autonomie qu’ils l’auraient ‘logiquement’ fait suite à la remise en couple d’un parent. La hausse du niveau d’éducation des filles fait qu’elles sont plus nombreuses qu’avant à partir en autonomie dans le cadre de leurs études (en kot, en voyage). »
La spécialiste poursuit : « Certains jeunes sont à moitié ‘dehors’ et à moitié ‘dedans’, selon la période…et souvent accompagnés de leur compagnon du moment. La libération des meurs a favorisé une plus grande ouverture d’esprit des parents qui agissent de manière réactive et proactive aux événements et conditions de vie de leurs enfants, quand ils en ont les moyens ».
A quel âge avez-vous quitté définitivement le nid familial? Si vous y êtes encore, comment cela se passe-t-il? Cela entraîne-t-il des situations gênantes, comme celle-ci? ( )
Et vous, parents, avez-vous quitté le domicile familial plus tôt que vos enfants? Comment l’expliquez-vous?
HipsterzGonnaHip le 20 décembre 2013 à 9 h 37 min
L’énorme différence entre le film et la réalite est bien qu’on ne choisit pas, nous, de rester chez nos parents. Pas qu’on aime pas mais simplement pour toutes les raisons que vous avez listées!
Permalien |odalis le 20 décembre 2013 à 13 h 29 min
la libération des moeurs…..
Permalien |patricia le 9 janvier 2014 à 20 h 26 min
Bjr.moi j’ai quitte la maison,à 20 ans.suis allée louer avec une cousine ..nous sommes organisé..nous avons trouvez chacune dé nous un boulot,qui permetais de payer le loyer,à manger,nos besoins…au départ setais difficile,mais avec le temps nous sommes habituer…
Permalien |Jud le 27 janvier 2014 à 10 h 50 min
je suis partie de la maison à 17 ans, d’abord pour une année d’echange puis ensuite pour les études. A partir du moment oú je ne vivais plus à la maison, ca s’est passé beaucoup mieux avec mes parents, on se dispute plsu comme avant.
Permalien |Cédric le 14 février 2014 à 9 h 56 min
j’ai quitté le nid parental à 25ans… après le divorce de mes parents l’ambiance devenait électrique et ayant la chance de trouver un travail (en dehors de toutes mes compétences mais c’est un autre sujet), pas le temps de mettre de côté, hop un appartement (400€ par mois: petit, pas du tout dans les règles d’hygiène mais quand il faut il faut…)
et comme d’autres, des difficultés d’être jeune et un garçon… jusqu’à entendre des propriétaires “un garçon? jeune? il va tout démolir et faire la fête alors non”
petit mieux après maintenant un an, dans un mois je deviens propriétaire (mais toujours avec un boulot que je n’aime pas mais encore une fois c’est une autre histoire “le boulot et les jeunes”
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