Diplômé mais sans emploi, comment y remédier ? Nos conseils
Les jeunes, tous diplômés mais sans travail? Pas tout à fait. D’après les observations d’Elisabeth Waltregny, responsable du suivi des alumni à l’ULG, les universitaires finissent par trouver un emploi correspondant à leur niveau de diplôme. « En matière de chômage chez les jeunes, on est sur deux planètes , celle des jeunes qui ont suivi un cursus dans le supérieur, et celle des autres », conclut Vincent Vandenberghe, professeur d’économie à l’UCL. .
Comment “se vendre” quand on a un diplôme ? Et si on n’en a pas ? Gil Van den Berghe, expert chez Easy Way Consulting, a répondu à vos questions. En voici le résumé en 3 fois 3 points
Ses constats
1. Manque de stratégie. “Par expérience et suite à de nombreuses conférences données dans les universités et écoles supérieures, nous remarquons souvent que le manque de succès est dû à un manque de stratégie dans la recherche d’emploi: il ne suffit pas d’envoyer une lettre de motivation et un CV pour espérer décrocher un poste correspondant à ses attentes.”
2. Manque de motivation. “Une recherche d’emploi est aujourd’hui un job à mi-temps et il faut garder la motivation tout au long des différents processus de recrutement qui sont aujourd’hui assez longs. Mais il n’y a rien à faire…. il faut accepter que ça prend du temps…”
3. Manque de flexibilité. “La flexibilité de la génération Y est importante et il faut absolument tenir compte de ce paramètre pour se démarquer également (…) On ne reste plus 30 à 40 ans dans le même boulot (ou très rarement), on change 7 à 8 fois dans une carrière.”
Ses conseils
1. “Motivation, patience, structure, organisation, stratégie et détermination sont les maîtres mots d’une recherche d’emploi réussie. La base est évidemment votre CV et votre lettre de motivation.”
2. “Nous avons souvent à faire à des candidats qui viennent nous voir et qui sont plus que démotivés. Se faire aider et accompagner dans sa recherche est une des solutions. L’accompagnement permet d’être suivi et de ne pas répéter les mêmes erreurs”.
3. “Les outils sont nombreux aujourd’hui pour se positionner sur le marché: LinkedIn , les jobboards, les organismes, les foires à l’emploi… Pour moi, le profil LinkedIn est incontournable. Plus de 85% des recruteurs sont dessus et il y’a tous les jours de nouvelles offres d’emploi. Utilisez les réseaux sociaux dans votre recherche d’emploi mais de façon professionnelle et en faisant très attention à votre identité numérique”.
Les erreurs à éviter
1. Etre pessimiste. “Si on part du principe que tout est bouché et qu’on a aucune chance à cause de statistiques, il est évident que cela sera difficile de garder la motivation. Posez-vous les bonnes questions et analysez les raisons d’un échec. Vous verrez que ce n’est pas uniquement le marché qui est responsable – même si le parcours n’est pas un long fleuve tranquille. C’est vous qui ferez la différence lors de vos entretiens d’embauche, et pour cela il faut pouvoir se vendre tout en restant humble mais en vous démarquant du candidat qui est passé juste avant vous…”
2. Etre impatient: “Il est parfois nécessaire de changer sa cible et de passer par deux phases afin d’obtenir l’objectif premier. L’intérim par exemple est devenu un excellent tremplin pour arriver à son objectif (CDI). Par exemple, devenir consultant parait peut être facile mais il faut plusieurs années d’expériences afin d’être expert et avoir une certaine renommée sinon vous êtes dans la masse et le problème est le même.”
3. Etre (trop) exigeant: “Le salaire est important mais un junior doit être flexible et faire ses preuves – sans rentrer dans de l’exploitation évidemment…”
Stanislas Bauer le 6 janvier 2014 à 10 h 10 min
Bon, faudrait d’abord dire QUELS universitaires ? Si les demoiselles choisissent plutôt les sciences humaines, l’histoire, la littérature, les besoins sont très limités, en effet, notamment parce qu’il n’y a plus de budgets pour le social et la culture. Ensuite , pour nombre d’autres métiers: que voulez vous faire dans un pays où les ouvriers bâtiments jeunes sont remplacés par des syldaves et des bordures, expérimentés, dociles et moins chers et où la production industrielle est délocalisée…
Permalien |Maria Chris le 8 janvier 2014 à 13 h 37 min
Les demoiselles…et quoi les garçons font informatiques, économie, solvay, tu vois la vie en rose et en bleu toi.
Permalien |Jonathan Roland le 6 janvier 2014 à 10 h 34 min
Bonjour,
Permalien |Moi-aussi j’ai 26, un beau diplôme et suis toujours sans emploi.
J’ai fait des études d’Ingénieur Industriel en chimie, secteur normalement porteur. Je suis quadrilingue (FR-EN-NL-ES) et je ne répond jamais aux exigences des recruteurs. Encore récemment, j’ai postulé pour un job cherchant un junior (OK pour moi) parlant espagnol et anglais (encore OK) dans mon domaine et pourtant je ne convient pas au profil, sans pour autant avoir été sollicité pour un entretien…. C’est navrant et en même temps décourageant
Marc le 6 janvier 2014 à 11 h 06 min
Ce qui est intéressant pour vous , c’est savoir le pourquoi?
Permalien |Nous sommes actif depuis 20 ans dans le domaine du recrutement
Rassurez vous il s’agit pas simplement d’une question de de manque d’expérience. Il est necessaire de comprendre que le diplôme est une chose mais en fonction de l’offre d’emploi, les compétences humaines tels que l’attitude et les aptitudes sont souvent plus importantes et peuvent conséquemment compenser le manque d’expérience
jo le 6 janvier 2014 à 10 h 59 min
Je suis sorti de l’unif en juin dernier du master en administration publique (95% des gens sortis de cette filière ont un emploi dans l’année). Après plusieurs entretiens d’embauche, la réponse est toujours la même: “Vous n’avez pas d’expérience”. Que répondre à ça? Si personne ne veut embaucher de jeunes sans expérience, comment voulez-vous obtenir une expérience professionnelle pour vous insérer sur le marché du travail?
Permalien |aline le 8 janvier 2014 à 0 h 22 min
moi aussi je suis sortie de cette filière cette année avec en plus un master complémentaire en gestion et le constat est le même: pas assez d’expérience. 95% je pense que tes données ne sont pas justes!
Permalien |amal le 6 janvier 2014 à 11 h 00 min
moi aussi j ai DES en economie à UCL j ai 7 ans au sein d une Banque tunisiene
Permalien |ici en belgique j arrive ps un trouver un boulot meme guichetier je parle arabe francais et espgnol je comprens rien koi faire et pire ke j ai 40 ans maintenant
Raph le 6 janvier 2014 à 11 h 11 min
Je ressens énormément de frustration et de colère dans les messages postés ici… et je le comprends fort bien! Les politiques ont échoués en matière d’emploi (comme dans beaucoup d’autres domaines, d’ailleurs), et ce sont les jeunes qui trinquent!
Permalien |michel le 6 janvier 2014 à 11 h 16 min
Jonathan,
Permalien |N’hésite pas à demander aux employeurs pourquoi ils n’ont pas sélectionné ta candidature.
C’est la moindre chose de leur part, que de prendre au moins un peu de temps pour cela.
Prend aussi en compte de ton côté que postuler est un job exigeant.
Je ne sais pas comment tu procède, mais constituer un dossier pour un employeur peut nécessiter plusieurs jours de travail, voire plusieur semaines. Il faut se documenter sur l’employeur, trouver chaque point de convergence possible, le faire savoir, …
Il ne faut pas négliger non plus la présence sur le web, et la soigner.
Par ailleurs, poursuis des formations utiles (ce que tu fais sans doute) et essaye de trouver des occasion de confirmer ton diplôme par des expériences même courtes: il faut mettre le pied dans la porte!
Enfin, ne néglige pas les candidatures spontannées qui sont souvent payantes et te permette de te baser encore plus sur ta motivation: lis les actus et toruve-y des créneaux.
Et bien sûr, si cela te plais, tente ta chance à l’étranger.
Essaye d’apprendre l’Allemand aussi.
Bonne chance
Raph le 6 janvier 2014 à 11 h 18 min
@Gil: qu’entendez-vous par “joboard”?
Permalien |Albert le 6 janvier 2014 à 11 h 23 min
Juste pour info, j’ai fait une réorientation professionelle il y 9 ans maintenant et j’ai suivi une formation FOREM en informatique, 400 candidats, 17 sélectionnés. Certains étaient très motivés et considéraient cette formation comme une chance, d’autres étaient juste là pour garder leur droit au chomage, et le sommet, c’est qu’on nous a dit que le FOREM était un organisme social et donc il devait adapter sa vitesse à la vitesse du dernier wagon, quitte à ce que toute la matière ne soit pas vue!!!!
Permalien |Quand un d’entre nous a posé la question de savoir si il y avait des débouchés après la formation, on nous a dit oui mais à Bruxelles et au Luxembourg et là, réaction quasi générale: “ah non, moi je reste à Liège”, maintenant, cela fait 8 ans que je travaille au Lux, et c’est très bien.
Probleme des jeunes, pour bcp ils veulent tout ce qu’ils voient à la télé sans faire d’efforts, ils pensent qu’on va leur donner un salaire de CEO pour commencer
Moi, j’ai fait de tout dans ma vie, vendeur, chauffeur livreur, et aujourd’hui Test Manager mais si il le fallait, je referais vendeur sans honte.
Maintenant il est vrai que l’Etat ne les aide pas, plus vous êtes depuis longtemps au chomage plus vous avez de chance de vous faire engager, on me refusait des jobs car ça ne faisait “que” 2 mois que j’étais au chomage et donc pas d’aide pour l’employeur
Claire le 6 janvier 2014 à 11 h 28 min
Comment etre proactif? Quand on telephone, on tombe souvent sur la secretaire qui n’en a pas grand chose à faire…
Permalien |Marie le 6 janvier 2014 à 14 h 09 min
Diplômée d’un bachelier dans le web en juin 2011, j’ai cherché pendant plus d’un an de l’emploi et j’ai suivi différentes formations. J’ai finalement été engagée en janvier 2013 en PFI (qui visait un emploi sur le long terme). J’ai donc réalisé le PFI, puis, j’ai eu un contrat CDD (qui devait déboucher sur un CDI) et le dernier jour, mon boss m’a annoncé que je n’étais pas ré-engagée car il ne savait pas me rémunérer. Donc depuis septembre 2013, je suis de nouveau sur le marché de l’emploi et je n’ai eu qu’un entretien pour le moment qui n’a pas été concluant.
Permalien |pavi le 6 janvier 2014 à 15 h 09 min
Un bon conseil, créer votre job vous même au lieu de de le quémander…. enfin c’est ce que j’ai fait après être passé par toutes ces galères… et maintenant plus de patron, que des clients, je ne gagne pas plus qu’avant mais j’ai bcp plus de temps libre et je si je bosse pas assez ce n’est pas la faute des autres…. et je ne suis ni indépendant ni employé ni en société…. enfin bref faut être créatif…
Permalien |Pour ceux qui n’ont pas pigé comment on postule la première chose a faire c’est de travailler son capital social…..
Anne le 6 janvier 2014 à 15 h 37 min
Maman de 4 grands enfants dont 2 déjà au travail, un en recherche d’emploi et une en dernière année d’étude… Je pousse une coup de gueule
Informatique études porteuses s’il en est: 4mois pour trouver un poste… pas trop bien payé, bien sûr!
Chimie études porteuses également…6mois de recherche active, envoi de CV toujours pas de job, d’intérim ou…??
“il ne suffit pas d’envoyer une lettre de motivation et un CV pour espérer décrocher un poste” dites-vous…
Qu’est-ce que nos jeunes doivent faire??? Mettre une affiche sur l’hôtel de ville..et être poursuivi pour dégradation de bien publique?
Ne faites pas ci, pas ça… Mais surtout personne ne donne de vrais conseils!
Au forem… le “néant” des “andouilles” débordées qui “elles” ont un poste et propose des jobs de téléphoniste à un informaticien.. chercher l’erreur.
Commentaires du forem sur les cv :”c’est bien – Vous cherchez du travail? – c’est bien”
C’est pas comme cela que les jeunes trouveront du boulot, c’est sûr!!
Le conseil du haut au jeune qui maitrise 4 langues… apprenez l’allemand en plus!!!! Le monde devient fou!! Ingénieur chimiste maitrisant 4 langues lui conseiller une 5è. Je rêve!!!
Si avec l’allemand ça ne va pas il doit apprendre le chinois??? C’est interprète qu’il aurait dû faire alors!!!
Trouver du travail est effectivement un job à plein temps, OUI il ne faut pas se décourager malgré le manque de réponse aux diverses demandes d’emploi tout azimut. Les patrons sont difficiles ils demandent souvent des surqualifications (pourquoi se priver, il y a le choix)
Et non, il n’y a pas de recettes miracles mais de la chance, des qualifications et de l’obstination..
Bon courage les jeunes!!!
Permalien |Maria Chris le 8 janvier 2014 à 13 h 51 min
Bien dis Anne!
Moi ça fait 2 et demie que j’ai fini mes études en sociologie. Mon mémoire a été publié, je suis passée à la radio, bientôt à la télé, j’ai intervenu dans une conférence à Paris, un séminaire à l’unif, j’ai écrit un, bientôt deux articles dans des revues. tout cela en lien avec la publication de mon mémoire. Mais rien, nada, je suis là en stage non rémunéré et les employeurs réclament davantage d’expérience! . A oui je parle 4 langues aussi.
Je n’ai pas fait 5 ans d’études pour travailler dans un bar. Je l’aurais fait à la sortie de l’école sans faire d’études. J’ai travaillé dans un bar quand j’étais étudiante et je suis presque devenu experte en call center…mais STOP, j’exige un travail un vrai!
Même pour faire un bénévolat maintenant il faut de l’expérience! Les gens sont fous!
Permalien |Marie le 6 janvier 2014 à 15 h 37 min
trop facile de dire qu’on attend tout et qu’on ne fournit aucun effort. Tous les “conseils” (moi je dirais plutôt les “évidences”) citées dans l’article je les ai mises en place : j’ai fait un stage de recherche active d’emploi, fait une formation en langue, fait du bénévolat tout en cherchant activement, en rédigent des lettres de motivation adaptées à chaque offre, en m’informant sur la société pour laquelle je postulais, en essayant un maximum de garder de la motivation, en ayant un capital sympathie, en ayant même 1 an d’expérience dans un 1er emploi, en ne regardant même pas le montant du salaire ni si c’était un temps partiel ou un CDD… quelques entretiens, toujours des réponses négatives, même quand j’étais dans les derniers sélectionnés.
Pour moi ce ne sont pas les jeunes qui sont exigeants, ce sont les sociétés. On peut difficilement combiner les facteurs (être jeune pour les aides à l’emploi, mais avoir le diplôme et des années d’expérience, plus un carnet d’adresse, des relations…) ce n’est pas possible d’avoir tout ça à 25 ans!
Alors je fais une autre formation que j’espère plus porteuse… en me demandant si j’ai pas finalement perdu mon temps à l’unif. Et des jeunes qui sont fatigués de la situation, il y en a des dizaines !”
Permalien |Mathieu Callens le 6 janvier 2014 à 19 h 51 min
Moi j’ai 25 ans et je n’ai jamais ( vraiment jamais! ) eu d’emmerdes pour trouver un emploi. Je suis un jeune diplomé à finalité commerciale ET je parle 3 langues! Ha! Voilà ce que l’on ne dit pas… On boude le néerlandais pendant des années et un beau jour on se retrouve baisé. Je n’étais pas dans les premiers de ma classe pourtant. Maintenant je fais ce que j’aime et j’ai eu de très beaux et bons employeurs depuis mes débuts sur le marché de l’emploi. J’aimer varier les plaisirs et n’ai pas de mal à trouver des postes passionnants et qui payent bien. Il faut arrêter le baratin… Je n’écris pas ceci pour que l’on m’envie mais simplement pour faire passer un message: Qui veut, peux! A bon entendeur…
Permalien |gilissen le 8 janvier 2014 à 9 h 56 min
J’ai une licence en communication mais malheureusement, je ne suis pas trilingue.
Permalien |Du coup, les emplois dans mon domaine me sont fermés.
Si je cherche un cran plus bas, on me répond : vous convenez mais si on vous engage, vous prenez la place de qq qui n’a pas de diplôme. Dans les deux cas, on me met sur le côté.
Seule solution pour trouver un emploi : ENLEVER MON DIPLOME DE MON CV !
Ca vaut vraiment la peine de pousser les jeunes à faire des études !!!
Lorraine le 9 janvier 2014 à 0 h 24 min
Passée par 2 ans de chomage après ma licence en biologie (et seulement 3 entretiens, malgré plus de 1200 cvs déposés/candidatures, malgré des années de bénévolat, des formations, 4 langues etc…), je me reconnais bien dans les commentaires ci-dessus.
Au bout de deux ans, j’ai décidé de postuler à l’étranger. En un mois: 3 entretiens en France, 1 aux Pays-Bas et 4 en Angleterre (ou j’ai finalement accepté un poste intéressant). Peut-être que c’était juste un coup de chance, mais j’ai envie de dire à ces jeunes : pensez à partir! Angleterre, Irelande, Allemagne, Canada…Ce n’est pas renier la Belgique, c’est juste accepter que, au temps t, elle n’offre pas de possibilités dans votre domaine / à votre niveau.
Permalien |C’est triste évidemment, et dur, souvent. Mais c’est le prix à payer pour obtenir l’emploi satisfaisant dont vous rêvez, et revenir vous poser en Belgique dans quelques années en pouvant justifier les années d’expérience qui vous manquent tant pour l’instant.
Alexis le 21 janvier 2014 à 16 h 25 min
Nos politiques ont de l’humour au moins. Arrêtez de croire que tout nous est donné… Ah bon? Toutes les personnes de la proportion énorme de gens étudiant la gestion et l’économie le fait par vocation croyez-vous? On me refuse parfois des postes parce qu’en plus d’avoir fait un choix raisonnable dans mes études, j’aurais également dû choisir une orientation qui ne me plaît pas pour faire plaisir aux employeurs…
J’ai fait fait un bac universitaire en économie, suivi d’un master en Business International en Anglais à l’étranger, un stage au Mexique et j’ai créé et revendu ma propre entreprise . Quand je suis reçu en entretien on me dit: et donc vous n’avez pas d’expérience professionnelle?… C’est vrai que rester derrière un bureau à évaluer si une personne est capable de remplir un job qu’on a jamais fait nous-même et voir si on s’intégrerait à une équipe dans laquelle on ne travaille pas c’est beaucoup plus difficile que de monter une entreprise… Et qui va me donner cette expérience? Vous peut-être? Votre voisin qui pense la même chose que vous?
J’ai alors approfondi les langues, moi aussi j’en parle 4 et bien. Merci au Forem d’ailleurs pour ses cours de langues, à défaut d’être de bonne qualité, ils sont gratuits. En parlant d’eux, voici ce qu’il est ressorti de mon entretien: le cv est bien, vous devriez aller à des salons de l’emploi, vous avez déjà contacté des agences d’intérim? Vous faites du sport? … Merci Einstein, j’ai l’impression de parler au bar avec un ami! Sans oublier les départements qui vous transfèrent au département qui vous a envoyé et qui en plus on le culot de vous engueuler pour ça! Mais eux sont payés…
9 mois de recherches, pourtant on complimente mon parcours. J’ai été voir un coach pour m’améliorer en entretien et là, belle leçon morale! Ce que j’ai appris: jouez du pipeau, soyez très sûr de vous et surtout, surtout, évitez toute forme de modestie! L’important c’est de montrer les choses sous leur plus bel angle, autant grossir ce qu’on peut…
Vous voulez que l’on soit plus flexible, pourquoi? Le CDI est tabou? On doit aller aux USA pour trouver de l’emploi? C’est mieux d’accumuler les stages non rémunérés? J’e lis que les jeunes veulent tous commencer CEO… Alors là, n’importe quoi! Je voulais juste un job qualifié. Vous n’imaginez pas le nombre de fois que j’ai revues mes ambitions à la baisse, la différence entre maintenant et le début est énorme! A quoi bon faire des études alors? Et après ce sont ces gros messieurs assis sur leurs chaises de bureau, occupant une bonne position et qui n’ont probablement jamais été au chômage de leur vie qui disent de garder de l’espoir; on se croirait dans un sketch de Dieudonné! Et s’il vous plaît ne me rabâchez pas les oreilles avec vos success stories! Si on en parle , c’est justement parce que ce sont des exceptions!
Envoyer un cv et une lettre de motivation ne suffisent pas? Ok. J’ai personnalisé 75 lettres de motivations et même mes cv, j’ai appelé à chaque fois que j’ai pu pour relancer. J’ai vu un coach et je suis des formations et certificats pour ne pas donner l’impression d’être inactif. Alors il faut faire quoi d’autre? Ca vous ne le dites pas!
Vous savez, pendant votre vie si vous n’avez pas de chômeur dans votre entourage vous entendez souvent cette idée comme quoi les chômeurs le sont parce qu’ils ne font pas d’efforts; en gros si on appartient à une certaine classe sociale, c’est de notre faute. C’est facile de mépriser les autres quand on est bien loti… Depuis je relativise pas mal de choses. Et c’est à cause de cette mentalité stupide que au plus longtemps on est au chômage, au plus longtemps on risque d’y rester; sans oublier les procédures de sélections qui prennent des mois!
Que les politiques s’attèlent à la création d’emplois plutôt que de nous faire la morale! Qu’on se vende bien ou pas, s’il n’y a q’un seul poste pour 3 candidats, il n’y en aura au final quand-même qu’un seul qui sera repris! Vous voulez savoir ce que pensent la génération d’aujourd’hui? Elle sait qu’elle va trinquer. Elle trinque pour la crise, trinquera pour le vieillissement de la population et elle trinquera pour la pollution de ses aïeuls. Alors que ces mêmes aïeuls, à défaut d’y avoir trouvé des solutions la respecte!
Permalien |Je pense avoir décroché un emploi aujourd’hui mais mon opinion restera inchangée. Bonne chance aux autres.
Agnès le 25 février 2014 à 9 h 04 min
dur dur c’est clair d’avoir fait des années d’études pour au final, chomer… je pense qu’en attendant chacun devrait essayer de multiplier les expériences… varier les stages, les entreprises, faire du bénévolat, montrer qu’on ne reste pas les bras croisés, en étant passif, se bouger en somme et pourquoi pas aller voir à l’étranger si l’herbe est plus verte?
Permalien |Michael le 5 août 2014 à 17 h 27 min
c’est vraiment dur, comment pourrais-tu trouver du travail à presque 35 ans et après avoir eu son dernier diplôme de maîtrise en économie il y a 10 ans. Après plusieurs stages , dans des domaines souvent différents de celui de ta formation, j’ai mm été le gestionnaire principal d’un cybercafé et mm simple coursier ce qui m’a permis d’avoir des connaissances en maintenance informatique et d’autres domaines des TIC.
Permalien |Et par moment on a l’impression d’avoir fait un mauvais choix à l’Université concernant la discipline.
Merci pour vos conseils et bon courage à tous.