Ils sont 9 sur 10 à se connecter régulièrement. Pour faire quoi? Peuvent-ils seulement s’en passer? Les réponses de nos avatars…
Sophie, 25 ans en 2014, Bruxelloise et engagée : “Je passe beaucoup trop de temps sur le web! Je suis sur Facebook, Twitter, Instagram, sur mon téléphone, sur mon PC… partout, tout le temps. Je crois que c’est excessif… Mais en même temps, je crois que ça a beaucoup de potentiel. Les médias sociaux ont vraiment montré qu’ils peuvent déclencher des trucs, regrouper des gens. C’est une nouvelle façon de se faire entendre et de se révolter. Il y a deux ans je crois, Philippe Van Parijs avait publié une opinion dans le Soir et dans Bruxelles Deze Week en lançant l’idée du picnic dans les rues de Bruxelles. Je l’ai vu, j’ai mis ça sur mon Facebook, je l’ai partagé et j’ai mis un “let’s do this”. Deux minutes après, mon voisin m’a dit “Sophie, il faut vraiment qu’on fasse quelque chose !” Du coup, on a créé le groupe “avenue picnic” et on a passé toute notre journée à cliquer pour accepter les gens qui étaient intéressés, qui avaient lu le même article et qui voulaient aussi organiser ce picnic pour réclamer qu’on nous rende l’espace public. C’était vraiment fou ! C’est là qu’on sent qu’en fait, quand tu penses quelque chose, il y a au moins mille personnes qui pensent comme toi ! Et je crois que les réseaux sociaux sont vraiment un moyen pour regrouper ces gens. (la suite…)
charles.ch le 29 décembre 2013 à 19 h 50 min
” Mais c’est d’autant plus inquiétant de réaliser qu’au moins pour moi, il aurait été difficile, voire impossible, de mener l’expérience en d’autres circonstances…”
Ce qui est bien triste.
Permalien |Fabien Zizek le 30 décembre 2013 à 0 h 41 min
“Mais c’est d’autant plus inquiétant de réaliser qu’au moins pour moi, il aurait été difficile, voire impossible, de mener l’expérience en d’autres circonstances…”
Un vrai journaliste des années 90 l’aurait fait … ALORS ??? Comme le dit le précédent poste : C’est bien triste comme attitude …
Permalien |marcel froitd le 30 décembre 2013 à 11 h 43 min
‘C’est bien triste comme attitude’? De quelle attitude parle-t-on au juste? Du fait de tenter une expérience et d’en tirer ensuite des conclusions personnelles ? Je trouve le défi intéressant et le bilan qui l’accompagne aussi.
Permalien |esubmissions le 30 décembre 2013 à 7 h 58 min
Dans les années 90 et avant, les journalistes faisaient leur boulot sans Internet. Les outils de travail: un bon carnet d’adresse, le bottin téléphonique, on allait sur le terrain… et on on recoupait les infos (les rédaction avaient encore un peu de moyens pour permettre ce genre de pratiques).
Permalien |Alors, prochaine expérience pour Olivier: une semaine de travail comme journaliste, sans Internet ni GSM. Bon courage
V le 30 décembre 2013 à 9 h 11 min
Pour ce genre de pathologie je recommande une bonne rando de plusieurs semaines dans un lieu un peu reculé des réseaux genre les Pyrénées l’été. On retrouve des préoccupations plus élémentaires: boire, manger, trouver un endroit pour planter la tente, avoir chaud. Back to basic. Reconnexion garantie. Après même le bruit des voitures semble surréaliste…
Permalien |AnnCharlotte le 30 décembre 2013 à 21 h 02 min
Je suis bien d’accord… Même l’odeur de lessive des vêtements des gens semble surréaliste! (Surtout si c’est après une semaine en itinérance avec deux t-shirts pour la semaine pour limiter le poids du sac à dos…).
Mais je m’égare!
Permalien |Jean le 30 décembre 2013 à 22 h 14 min
Bravo Olivier!
Permalien |En aucun cas, je ne veux me moquer de ce que tu as fait par ce que je vais écrire ci-dessous. C’est plus une réflexion sur la société actuelle.
1909 : Peary atteint le Pôle nord. Quelle aventure!
1911 : Amundsen atteint le Pôle sud, Scott meurt en essayant d’y arriver avant lui. Quelle aventure!
2013 : un journaliste arrive à passer 4 jours sans internet et sans gsm. Quelle aventure!
Blague à part, maintenant l’exploit c’est d’arriver à oser prendre sa voiture sans gsm et sans gps…
Et les réseaux sociaux sont bien sûr un progrès éminent qui nous rapprochent tous : il n’y a qu’à voir 4 personnes amies dans la rue, absorbées par leur smartphone et qui ne se parlent même plus… Mais c’est une illusion : les réseaux sociaux nous rapprocheraient…
Vive le progrès?
Max le 31 décembre 2013 à 13 h 53 min
“La sélectivité subjective permise par le réseau se transforme en oeillières” (“oeillères” d’ailleurs, avec un seul i)…cela dit, je préfère toujours ma sélectivité subjective à moi, que la sélectivité subjective de l’information imposée par les médias tels que la presse écrite et les journaux télévisés !
Permalien |