Ardentes : l’heure du débrief’
Les Ardentes, c’est fini. Enivrant ou soporifique ? Mémorable ou à oublier ? C’est l’heure du débriefing, teinté d’une légère dose de mauvaise foi.
Inédit : des chauffeurs chaleureux
Si les organisateurs voulaient dissuader les Liégeois de prendre leur voiture pour venir au festival, c’est franchement réussi ! Quand on vous propose des navettes entre le site et la gare des Guillemins jusqu’à 8 heures du matin (et ce, tous les quarts d’heure !), ça donne quand même envie d’essayer les TEC. Mais ce qui vous pousse à y retourner le lendemain, c’est aussi l’enthousiasme des chauffeurs. Dans mon souvenir d’étudiant liégeois, le conducteur des TEC qui reprenait les épaves au milieu de la nuit était plutôt un type nerveux, grincheux, qui n’hésitait à faire descendre les trublions. Aux Ardentes, ces chauffeurs contribuaient presque à rendre le trajet agréable. Comment ? En annonçant les arrêts au micro, en nous souhaitant d’aller faire “La fête” sur l’air de Stromae, ou encore en précisant que les navettes “s’arrêtent un peu plus tôt le dimanche” (4 heures du matin), ce qui leur permettra d’honorer leur devoir conjugal (sic). On en redemande ! (la suite…)
Florence Rouffart le 11 mars 2014 à 0 h 38 min
Mouais…
Je comprends la difficulté que c’est de chercher après du travail, d’être décue et un peu anéantie par la démotivation mais je ne suis pas d’accord avec toi, justement parce que tu as fait l’IHECS et pas d’autres études, unifs ou autres hautes écoles !
L’IHECS, après les deux premières années d’écrémage, c’est une école qui justement t’inculque ce que tu dis plus haut :“Lorsqu’on entame ses études, à 18 ans, on nous prévient que la suite ne va pas être facile, qu’il va falloir travailler.”
C’est une école qui nous apprend très vite à se démerder, à avoir une vision sur ce qui nous attend plus tard, grâce aux masters où une grande partie de nos profs ont des activités en dehors. Prenez le savoir qu’on met a votre disposition et agissez. Tout de suite.
Je vois tous les connaissances qui ont fini l’Ihecs. Ceux qui s’étaient bougé le cul en rapport à leurs études , pas uniquement pour des travaux scolaires, mais bien pour du taf concret en rapport aux médias et a la théorie qu’on leur a appris n’ont pas attendu d’avoir leur diplome pour prendre une longueur d’avance….
Si t’as fait un master en journalisme, fais un blog, des chroniques, t’as la toile pour t’exprimer. Si t’as fait RP, va voir dans les assocs de ton quartier s’ils ne cherchent pas un peu plus de visibilité ( et je suis sure que si) pour acquérir des experiences qui matchent avec tes envies et pas les ‘serveuse’ et ‘caissières’ d’usage qui fournissent sans doute ton cv.
Si t’as aimé faire de la radio, crée un concept de web radio, si c’est la video, le graphisme ou le web, t’as bien le mariage d’un cousin qui serait interessé par la video+un album kitsh souvenir+un site pour les amis, et ce sera toujours 400 balles fait au black que t’auras pas à gratter à tes parents.
Tu parles de l’apprentissage du néerlandais comme un atout majeur dans ton cursus. Dans notre secteur, en Belgique, dans ta manière de recherche ( et non production) de travail, sache que c’est une base d’être bilingue. Sur un groupe de 100 candidats à un poste, si c’est une des qualités premières, qu’il y a 30 PARFAITS bilingues, il te faut un CV long comme un bras pour faire pencher la balance en ta faveur. Et encore une fois, si tu attends que Fortis t’engage 6 mois en interim pour rajouter une ligne à ton cv, peut – être que t’as pas compris l’utilité de savoir gérer la suite ADOBE, un nagra, ou une caméra pour ensuite, l’EXPLOITER.
Et je pense sincèrement que t’es dans un secteur (encore une fois , quelque soit ton master) ou ce n’est pas en attendant un poste vaquant que les choses vont se tracer pour toi. A coup de sessions à trois exams la journée, de cours block, médiatiques, maillage, présentations, travaux de groupe, on sait ce que c’est de travailler pour pas laisser grand chose…. Mais à force d’avoir essayer, on y a appris plus de tips que ce que l’enseignement traditionnel peut apprendre. A bosser en équipe ( des jeunes autour de toi, dans tous les secteurs possibles et imaginables sont dans la meme incativité et en recherche de projets que toi), de rencontrer des gens, de se demerder et ne pas dépendre de l’administration ( parce que ces études ne sont pas supposer forger des réssentis de fonctionnaires).
Je connais pas ta vie et c’est donc très difficile d’avancer des arguments sans savoir, mais je me demande ce que je devrai dire, moi, expatriée liégeoise, proche des 25 piges ( et donc hors delais pour toutes aides sociales), avec un loyer à payer toute seule, et pas de parents pour remplir l’entièrté du minimum vital… Et c’est peut etre ce manque d’insécurité qui mène à cette réflexion… Heureusement que tu as tes parents en effet… Mais quand il faut bouffer et remplir le minimum que l’on estime, il faut se bouger, et ce, pour du vrai. Et le travail, le vrai, paye toujours. Parce que même un échec signifie au minimum qu’on a vraiment fait quelque chose. Pleurer sur l’administration ( et y’a de quoi se pendre, j’en conviens) , très peu pour moi. Et n’attend pas le retour de la croissance économique, l’époque du plein emploi est révolue. Donc n’hésites pas à te battre, pour du vrai (bis)
Permalien |Amélie le 19 mars 2014 à 17 h 42 min
M’enfin Flo, c’est ridicule ce que tu racontes… Faire un blog et des chroniques? Tu crois que c’est ça aujourd’hui qui va lui ramener une sécurité financière?
Tant que t’es pas diplômée et à la recherche d’un emploi-long-terme-vie-active, tu peux absolument pas autant être sûre de ce que t’avances.
On n’est pas dans un cas de figure: “J’ai 16 ans et je veux payer mes vacances à Torrémolinos”…Elle est loin d’être la seule que je connaisse à être dans cette position!
Et si elle n’aime pas les médias et qu’elle veut travailler dans une grande boîte?
C’est pas en montant le mariage de sa soeur qu’elle va se trouver un poste…
On parle pas de gagner sa vie au mois le mois, mais bien de s’assurer un avenir professionnel..Tu as une vision bien idyllique, regarde déjà la difficulté que c’est aujourd’hui de se trouver un stage! Et tu irais avec tes gros sabots dans une asbl de ton quartier leur dire que tu veux bien être leur community manager?
Tout le monde n’est pas fait pour être entrepreneur et lancer son biz, et j’en sais quelque chose, je serais incapable/je n’ai pas envie de lancer quoi que ce soit, on parle bien ici des chances que les employeurs peuvent te laisser… ou non!
J’comprends pas ton point de vue, elle dit justement bien qu’elle a été tartée par la réalité, une réalité que ni toi ni moi ne pouvons connaître, et que j’ai d’ailleurs décidé de reporter d’un an pour partir voyager
xx
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