Ardentes : l’heure du débrief’
Les Ardentes, c’est fini. Enivrant ou soporifique ? Mémorable ou à oublier ? C’est l’heure du débriefing, teinté d’une légère dose de mauvaise foi.
Inédit : des chauffeurs chaleureux
Si les organisateurs voulaient dissuader les Liégeois de prendre leur voiture pour venir au festival, c’est franchement réussi ! Quand on vous propose des navettes entre le site et la gare des Guillemins jusqu’à 8 heures du matin (et ce, tous les quarts d’heure !), ça donne quand même envie d’essayer les TEC. Mais ce qui vous pousse à y retourner le lendemain, c’est aussi l’enthousiasme des chauffeurs. Dans mon souvenir d’étudiant liégeois, le conducteur des TEC qui reprenait les épaves au milieu de la nuit était plutôt un type nerveux, grincheux, qui n’hésitait à faire descendre les trublions. Aux Ardentes, ces chauffeurs contribuaient presque à rendre le trajet agréable. Comment ? En annonçant les arrêts au micro, en nous souhaitant d’aller faire “La fête” sur l’air de Stromae, ou encore en précisant que les navettes “s’arrêtent un peu plus tôt le dimanche” (4 heures du matin), ce qui leur permettra d’honorer leur devoir conjugal (sic). On en redemande ! (la suite…)
charles.ch le 29 décembre 2013 à 19 h 50 min
” Mais c’est d’autant plus inquiétant de réaliser qu’au moins pour moi, il aurait été difficile, voire impossible, de mener l’expérience en d’autres circonstances…”
Ce qui est bien triste.
Permalien |Fabien Zizek le 30 décembre 2013 à 0 h 41 min
“Mais c’est d’autant plus inquiétant de réaliser qu’au moins pour moi, il aurait été difficile, voire impossible, de mener l’expérience en d’autres circonstances…”
Un vrai journaliste des années 90 l’aurait fait … ALORS ??? Comme le dit le précédent poste : C’est bien triste comme attitude …
Permalien |marcel froitd le 30 décembre 2013 à 11 h 43 min
‘C’est bien triste comme attitude’? De quelle attitude parle-t-on au juste? Du fait de tenter une expérience et d’en tirer ensuite des conclusions personnelles ? Je trouve le défi intéressant et le bilan qui l’accompagne aussi.
Permalien |esubmissions le 30 décembre 2013 à 7 h 58 min
Dans les années 90 et avant, les journalistes faisaient leur boulot sans Internet. Les outils de travail: un bon carnet d’adresse, le bottin téléphonique, on allait sur le terrain… et on on recoupait les infos (les rédaction avaient encore un peu de moyens pour permettre ce genre de pratiques).
Permalien |Alors, prochaine expérience pour Olivier: une semaine de travail comme journaliste, sans Internet ni GSM. Bon courage
V le 30 décembre 2013 à 9 h 11 min
Pour ce genre de pathologie je recommande une bonne rando de plusieurs semaines dans un lieu un peu reculé des réseaux genre les Pyrénées l’été. On retrouve des préoccupations plus élémentaires: boire, manger, trouver un endroit pour planter la tente, avoir chaud. Back to basic. Reconnexion garantie. Après même le bruit des voitures semble surréaliste…
Permalien |AnnCharlotte le 30 décembre 2013 à 21 h 02 min
Je suis bien d’accord… Même l’odeur de lessive des vêtements des gens semble surréaliste! (Surtout si c’est après une semaine en itinérance avec deux t-shirts pour la semaine pour limiter le poids du sac à dos…).
Mais je m’égare!
Permalien |Jean le 30 décembre 2013 à 22 h 14 min
Bravo Olivier!
Permalien |En aucun cas, je ne veux me moquer de ce que tu as fait par ce que je vais écrire ci-dessous. C’est plus une réflexion sur la société actuelle.
1909 : Peary atteint le Pôle nord. Quelle aventure!
1911 : Amundsen atteint le Pôle sud, Scott meurt en essayant d’y arriver avant lui. Quelle aventure!
2013 : un journaliste arrive à passer 4 jours sans internet et sans gsm. Quelle aventure!
Blague à part, maintenant l’exploit c’est d’arriver à oser prendre sa voiture sans gsm et sans gps…
Et les réseaux sociaux sont bien sûr un progrès éminent qui nous rapprochent tous : il n’y a qu’à voir 4 personnes amies dans la rue, absorbées par leur smartphone et qui ne se parlent même plus… Mais c’est une illusion : les réseaux sociaux nous rapprocheraient…
Vive le progrès?
Max le 31 décembre 2013 à 13 h 53 min
“La sélectivité subjective permise par le réseau se transforme en oeillières” (“oeillères” d’ailleurs, avec un seul i)…cela dit, je préfère toujours ma sélectivité subjective à moi, que la sélectivité subjective de l’information imposée par les médias tels que la presse écrite et les journaux télévisés !
Permalien |