“Tant mieux pour les doux rêveurs”: vos réponses à la “desperate diplômée”
Des milliers de vues, des dizaines de commentaires, près de 3.000 “like” sur Facebook,… C’est peu de le dire: le billet d’humeur de Nikka, une “desperate diplômée” a suscité un certain émoi sur notre blog. Cette diplômée en journalisme, qui aura 25 ans en 2014, s’était notamment étonnée de notre article: “Diplômé mais sans emploi, comment y remédier ? Nos conseils“. “Qu’il est beau de donner des conseils (…) en mettant en cause le comportement de nombreux jeunes courageux à qui aucun employeur ne souhaite donner une chance”, nous avait-elle écrit alors.
Une soixantaine de messages plus tard, qu’en ressort-il ? Énormément de messages de soutien et des témoignages de situations comparables. Mais aussi quelques critiques et conseils… (la suite…)
Arthur le 10 janvier 2014 à 15 h 22 min
il faut bien avouer qu’une personne ayant fait “Sciences des religions et de la laïcité” ne pouvait que s’attendre à un parcours difficile après les études. Et je suppose que la filière journalisme est bien saturée également, c’est le genre d’informations à prendre en compte dans son choix d’études. Personnellement j’ai visé des études dans le domaine des sciences de l’environnement. Je savais pertinemment cela risqué mais il s’agissait plus d’un choix par passion. Comme Thomas j’ai également fait professeur quelques temps en remplacement et comme lui je conviens qu’il s’agit d’un métier pour lequel il faut une vocation. Durant mon année de chômage (il y a trois ans maintenant) j’ai postulé bien au delà des frontière belges. Vouloir rester dans son cocon est illusoire surtout lorsqu’on sait que les conditions sont difficiles. Et entre temps faites des formations annexes, il y a tellement de possibilités! La situation est beaucoup plus difficile que durant les trente glorieuses, il faut pas se le cacher, mais c’est maintenant ou jamais de faire preuve d’originalité pour dépasser ces défis et ne pas rester dans le schéma qui prévalait à l’époque et ne pouvait de toute façon pas durer. Courage aux chercheurs!
Permalien |Sgrol le 10 janvier 2014 à 16 h 02 min
Il est évident que le choix des études influe énormément. J’avais été a une conférence a l’UCL sur la situation de l’emploi et l’orateur nous avais dit que en gros, les études techniques, scientifiques, médicaux et d’ingenieries avait un brillant avenir … Pour le reste ça allait être la bagarre ! Mais évidemment, il est difficile pour un jeune passionné par les sciences humaines de se forcer a faire des études scientifiques qu’il n’aime pas juste pour avoir du boulot…
Un autre problème rencontré avec les études universitaires est la mise de côté du développement et l’identification des soft skills qui sont pourtant très appréciés des recruteurs. Il faut plus d’apprentissage par projet, plus de stage, bref du concret.
Pour avoir fait des études me permettant de développer ces aspects et se situant dans la liste des études cités plus haut, j’ai été engagé en 2013 en CDI avant même d’être diplômé. Et je me rend bien compte de la chance se ça représente en ces temps difficile.
Bonne chance dans vos recherche !
Permalien |