Zoom sur… l’affaire Dutroux, définitivement ancrée en nous
Il y a à peu près deux mois, je suis allée voir Prisoners au ciné. Ce film de Denis Villeneuve qui raconte la disparition de deux fillettes et les réactions des familles, comme la pression de l’enquêteur mis sur l’affaire. J’ai recommandé ce thriller à tout le monde… tout en précisant que je n’avais en fait pas « passé un bon moment ». Deux heures durant, j’étais tendue comme je ne l’ai jamais été devant un film. A la sortie, impossible de me détendre. Le récit de Villeneuve est évidemment parfaitement orchestré, diablement efficace. Chaque spectateur aura inévitablement ressenti cette tension intenable. Pourtant, personnellement, je suis convaincue qu’un autre élément a été déterminant dans la façon dont j’ai reçu ce film en pleine gueule.
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sophie le 27 décembre 2013 à 14 h 30 min
Je me retrouve exactement dans tout ce que tu écris. Le livres, les blagues à la récré, les discussions avec les parents.. j’avais aussi 8 ans en 1996 et j’ai toujours des images de cet enterrement.
Permalien |Marie le 31 décembre 2013 à 7 h 43 min
Très bel article. Comme Sophie, j’y retrouve pas mal de choses. Je parlais encore récemment du “Qui s’y frotte s’y pique” à des collègues, qui ne semblaient pas savoir de quoi je parlais (et qui trouvaient le nom vraiment bizarre d’ailleurs!).
Permalien |Sandrine le 2 janvier 2014 à 10 h 41 min
Bel article, j’ai moi aussi reçu le livre de Mimi-fleur de cactus et son hérisson, je l’adorais! j’ai même fait un “stage” pour pouvoir s’entrainer à dire non aux adultes trop demandeur. A cette époque, la peur était belle et bien présente partout!!
Permalien |Mais il me semble que Julie et Melissa avaient 10 ans lors de ce drame. je suis de ’86 et je me souviens que tout le monde autour de moi (famille, voisins, proches…) n’arrêtaient pas de me dire: C’aurait pu être toi, elles ont ton âge, exactement, ç’auraient pu être tes copines…