
Dominique Monami, Sabine Appelmans et Charlotte De Vos ( de g. à dr.) vont mettre leur expérience sportive au service des entreprises. Photo D.R.
Les deux ex-n° 1 du tennis féminin belge, qui ont atteint le top 10 (Monami) et le top 20 (Appelmans) à la WTA, et l’ancienne capitaine de l’équipe nationale de hockey, première formation féminine belge d’un sport collectif à aller aux Jeux, à Londres, en 2012, ne sont ni les premières ni, sans doute, les dernières sportives à opter pour ce type de reconversion. La bonne parole d’athlètes de premier plan plaît depuis longtemps aux CEO et autre responsables de ressources humaines soucieux de motiver leurs troupes lors de séances de « team building ». La métaphore sportive a l’avantage de parler à bon nombre de gens.
« Ce que nous différencie, c’est que nous proposons une approche globale, explique Dominique Monami, qui est aujourd’hui coach mental quand elle n’est pas consultante tennis sur VOO ou capitaine de l’équipe belge de Fed Cup. Je m’occupe de l’aspect mental et de la dynamique individuelle, Charlotte prend en charge tout ce qui a trait à l’esprit d’équipe et aux notions de “team player” et Sabine ce qui relève du bien-être, de la nutrition et de l’activité physique. »
« Nous avons toutes les trois un certain nombre d’idées venues de notre passé de sportive de haut niveau que nous souhaitons partager, enchaîne Charlotte De Vos, qui, tout en jouant encore au Victory, a mis un terme à sa carrière internationale en 2014 et « accompagne » désormais des jeunes talents en hockey à côté de la gestion de la PME Lucky Rocks. Nous sommes également très complémentaires et c’est ce qui nous a incité à unir nos forces. »

En 2000, Dominique Monami avait remporté une médaille de bronze aux JO de Sydney en compagnie d’Els Callens. Photo Philippe Buissin/Belga.
Tout en insistant, comme ses deux associées, sur la notion de complémentarité entre elles, la médaillée de bronze (en double femmes avec Els Callens) des Jeux de Sydney précise que « le fait que nous ayons chacune une expertise bien précise rend, je le pense, notre message plus fort. » Un message qui, elle insiste, porte sur certaines valeurs inextinguibles « de respect et d’humilité ». « Les valeurs de l’olympisme, en quelque sorte », conclut Dominique Monami, qui n’est pas pour rien, depuis un peu plus de cinq mois, administratrice du Comité olympique et interfédéral belge.
« Les objectifs que nous cherchons à atteindre avec les entreprises qui nous feront confiance ne se feront pas au détriment de tout. »